Une seule chose est nécessaire
Dans la finalité de notre Famille Religieuse du Verbe Incarné (évangéliser la culture, prolongeant ainsi l’Incarnation) les contemplatives de l’Institut Féminin, avec leur vie, veulent fonder sur l’unum necessarium (Lc 10, 42) toute l’œuvre de l’Institut, puisque les religieuses données uniquement à la contemplation
contribuent avec leurs prières au labeur missionnaire de l’Eglise.
« Les instituts de vie contemplative, par leurs prières, leurs œuvres de pénitence, leurs épreuves, ont une très grande importance dans la conversion des âmes, puisque c’est Dieu qui envoie à notre prière, des ouvriers
dans sa moisson (cf. Mt 9, 38), ouvre les cœurs des non-chrétiens pour qu’ils écoutent l’Évangile (cf. Ac 16, 14) et rend féconde dans leurs cœurs la parole du salut (cf. 1 Co 3, 7). »
Nos monastères
veulent être à l’avant-garde de l’Institut
« Depuis les premiers siècles de l’Église, des hommes et des femmes se sont sentis appelés à imiter la condition de serviteur du Verbe incarné et ils se sont mis à sa suite en vivant de manière spécifique et radicale, par la vie monastique, les exigences qui découlent de la participation baptismale au mystère pascal de sa mort et de sa résurrection. En portant la Croix (staurophóroi), ils se sont ainsi engagés à devenir témoins de l’Esprit (pneumatophóroi), hommes et femmes authentiquement spirituels, capables de féconder secrètement l’histoire par la louange et l’intercession continuelle, par les conseils ascétiques et les œuvres de charité. »
« Par le mystère de la foi et la communion des saints, les contemplatives s’offriront à Dieu pour que par elles tous les membres de l’Eglise grandissent en sainteté, sachant que la « note » par laquelle l’Eglise est appelée « sainte » brille d’une façon particulière dans la vie consacrée. Elles veulent vivre ainsi le mystère de la foi de l’Eglise, croyant dans la fécondité de leur séparation du monde. « Son amour d’épouse pour Christ se transforme presqu’organiquement en amour pour l’Eglise comme Corps du Christ, pour l’Eglise comme Peuple de Dieu, pour l’Eglise qui est à la fois Epouse et Mère. »
« Les moniales portent dans leur coeur les souffrances et les inquiétudes des personnes qui recourent à leur aide et celles de tous les hommes et de toutes les femmes »
Decr. Ad Gentes Divinitus